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Forum traitant du folklore carnavalesque des gilles de la Région du Centre et d'ailleurs

! Le carnaval !

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Lun 12 Jan 2015 - 21:01 par $€b

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Emission Matin Première depuis Binche

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1Emission Matin Première depuis Binche Empty Emission Matin Première depuis Binche Mer 23 Avr 2008 - 12:56

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Grand Sage du Forum
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Voici le compte-rendu de l'émission Matin Première de la La Première (RTBF) qui avait été enregistrée en direct du Carnaval de Binche. C'est un peu long, mais c'est très très intéressant. Il y a des choses que l'on sait déjà ... mais on en apprend de nouvelles !

Carnavals : pourquoi un tel engouement pour le folklore wallon ? Ce matin, Benoît PATRIS vous plonge dans l'ambiance carnavalesque de Binche. Sur place, il reçoit Christel DELIEGE, directrice du musée international du carnaval et du masque de Binche. Un gille, Gauthier DEWINTER (président de l'association pour la défense du folklore binchois) se déplacera jusqu'à nous pour répondre à vos questions dès 8H40 !

BP : Bonjour Christelle Deliège !

- Bonjour !

BP : Un choix musical, qui est un air de fête, mais qui n'est pas vraiment un air traditionnel du carnaval ?

- En effet !

BP : Alors, le carnaval… on a ici l'impression, ce matin, d'un joyeux désordre. Ce n'est pas du tout ça, c'est très réglementé ?

- C'est vraiment une cérémonie, en tout cas, qui se déroule depuis 04H00 du matin, où tout le monde sait ce qu'il a à faire et dans toutes les familles, tout est organisé depuis quelques mois déjà.

BP : Parlons de ce qui se passe maintenant, peut-être… c'est ce qu'on appelle le ramassage. Ca consiste en quoi ça ?

- C'est l'aboutissement de quelques semaines de préparatifs, où les gilles de famille en famille, sont reçus et boivent un verre de champagne, pour constituer les sociétés de gilles, qui sont au nombre de dix. Mais vous avez ici, peut-être une petite centaine de groupes de gilles qui font vraiment le tour de la ville, pour se réunir jusqu'à la fin de la matinée à l'Hôtel de Ville.

BP : Ils parcourent la ville avec là aussi des choses très codifiées. Notamment la musique, le tambour…

- Le tambour, la grosse caisse, pas encore de musique… ça ce sera pour l'après-midi, pour le cortège aux oranges, mais déjà le fifre pour certains… Si vous avez l'occasion d'entendre… le fifre, l'aubade…

BP : On va s'en doute les entendre passer ici, au pied de l'endroit où nous nous trouvons. Alors, tout ça est très codifié, mais finalement, il n'y a rien là-dedans qui est marqué, écrit quelque part… Tout ça est une tradition orale ?

- C'est une tradition orale… Donc, la tradition n'est pas encore figée ou très peu en tout cas où hormis quelques ouvrages que l'on peut trouver sur le Carnaval de Binche. On a très peu d'archives et c'est pour cela que c'est une tradition encore vivante, comme on l'a connaît.

BP : Mais on ne connaît pas vraiment les origines. En tout cas c'est très discuté ?

- Très difficile de dire, les historiens, les folkloristes ont travaillé là-dessus pendant plus de cent ans peut-être déjà et tout ce qu'on sait c'est que comme bon nombre de traditions masquées en Europe, c'est vraiment l'aboutissement de différentes influences, notamment, sans doute, liées aux rites du monde agricole.

BP : Donc, plus précisément, cela veut dire quoi ? On fête le printemps qui revient ?

- Voilà ! On fête le printemps qui revient, on chasse les mauvais esprits pour espérer de bonnes récoltes et donc, c'est vraiment quelque chose qui est ancré dans des traditions très, très anciennes.

BP : Depuis combien de temps, fête-t-on le carnaval à Binche ?

- Déjà ça, c'est très difficile de le dire. La première trace date de 1859, plus ou moins… C'était donc, à l'occasion d'un article dans un journal de la région du Centre, « la Gazette de Charleroi » d'ailleurs où on pouvait lire qu'il y avait déjà des gilles avec des chars, à Binche. Mais c'est vrai qu'on n'a pas de traces de photographiques, évidemment, mais de traces picturales, en tout cas, très anciennes.

BP : Est-ce qu'on sait comment les choses ont évolué depuis l'apparition de ces photos et depuis qu'on sait que le carnaval existe à Binche. Comment les choses évoluent-elles ?

- Il est facile de travailler sur le Carnaval de Binche, depuis le début du 20ème siècle. Donc, début du 20ème, le Carnaval va tout doucement s'embourgeoiser et devenir un des éléments phare de la bourgeoisie binchoise qui travaillait essentiellement dans la confection du vêtement de luxe et tout ce qui était lié au cuir.

BP : S'embourgeoiser… ça veut dire qu'au départ ce n'étaient pas les bourgeois qui fêtaient le carnaval ?

- Mais non, puisque c'était vraiment un rite…

BP : C'était le monde agricole…

- …lié au monde agricole. Sans doute à l'extérieur aussi… des remparts. Donc, la tradition va être enlevée, en tout cas, du monde agricole, pour devenir une tradition urbaine et les bourgeois vont embellir le costume. Et donc, vont rajouter les dentelles, les dorures, les plumes d'autruche, notamment. Le chapeau va devenir de plus en plus imposant, de plus en plus lourd. Et tout ça, évidemment, pour se mesurer, se distinguer. Notamment, aussi ceux qui confectionnaient les costumes… vont se distinguer par là.

BP : Qu'est-ce qui fait la spécificité du Carnaval de Binche ? Parce que des carnavals de ce type-là, il y en a ailleurs… Principalement dans la région, il y a d'autres carnavals de type rhénan dans l'Est du pays. Qu'est-ce qui fait la spécificité de ce Carnaval de Binche ?

- Je pense que c'est lié à son pouvoir sur l'identité des gens, ici… son pouvoir sur la vie sociale, puisque c'est lui qui va finalement structurer la vie sociale, qui va focaliser la vie sociale sur cet événement phare qui n'est peut-être pas comme ailleurs, les fêtes de fin d'année, mais qui est ici, intra muros, dans ses murs, le carnaval. Et en plus, il faut savoir que c'est véritablement un sacrifice financier pour bon nombre de familles binchoises, si pas la totalité.

BP : Vous dites que ça structure la vie sociale. Qu'est-ce que ça veut dire concrètement ? On vit à Binche du premier jour…

- Au rythme du carnaval…

BP : …au dernier jour, au rythme du carnaval ?

- Oui ! Disons qu'il faut aussi ne pas imaginer qu'on ne vit que par le carnaval, mais c'est vrai qu'en parallèle avec la vie sociale ordinaire …je veux dire : moderne… la ville de Binche est finalement plongée dans un monde traditionnel, qui évolue en parallèle avec ce monde contemporain.

BP : Et ça se manifeste comment, concrètement, tout ça ?

- Disons que les gilles, les hommes, ont des réunions hebdomadaires ou toutes les deux semaines, toutes les trois semaines… qui s'intensifient évidemment…

BP : Pendant toute l'année ?

- …pendant toute l'année, mais qui s'intensifient à l'approche du carnaval. Dans les maisons, des décorations liées au carnaval… La vie artistique et culturelle est souvent liée au carnaval, puisque les artistes du cru prennent le Carnaval souvent comme élément d'inspiration. Et puis, dans les familles, c'est vrai que les alliances, je ne vais pas dire qu'elles ne sont pas faites pour le carnaval, mais ça a une influence sur l'éducation des enfants. A l'école, par exemple, principalement… on apprend l'histoire du Carnaval, on apprend les gestes… très certainement… la cérémonie. Il y a tout le cérémonial autour.

BP : Et ça c'est une tradition d'homme et vous dites un moment donné dans l'ouvrage que vous venez de faire paraître aux Editions Racine, avec des photos de Nathalie Hupin, qui, elle, photographie les gilles depuis quelques temps. Vous dites que c'est un monde d'homme, mais que les femmes ont leur place, mais que parfois dans le cadre de cette tradition, on se marie vraiment entre binchoux… comme on dit ?

- Oui ! Disons qu'avant, sans doute, à partir du moment où il y avait beaucoup moins de mobilité tant intellectuelle, qu'affective, par le fait qu'on voyageait un peu moins, c'était encore un peu plus présent dans la tradition binchoise. C'est-à-dire que les grandes familles binchoises « se mariaient ensemble ». Et d'ailleurs, on disait à Binche, que c'était une grande famille. Binche, c'était une grande famille où tout le monde était cousin. Aujourd'hui, c'est vrai que ça tend à se perdre, malgré tout. Je pense qu'on n'est pas non plus ici, dans un monde tout à fait hors du réel, mais il est vrai que les gens se marient encore entre Binchois, parce qu'ils ont des occasions de sortir, liées aux soumonces aussi, donc au dimanche qui précède le Carnaval où c'est la fête dans la rue et donc les gens se rencontrent aussi lors des soumonces. Et puisque l'on sait qu'un gille est séduisant pour une binchoise et inversement, une femme que l'on sait, qui va respecter la tradition, qui l'a connaît, qui va la supporter aussi, elle sera sans doute plus séduisante qu'une autre.

BP : Et qu'est-ce qui fait la tradition finalement. Il y a toute une série de choses. On parlait tout à l'heure des costumes. Le costume, il est vraiment fait pour le gille …sur mesure… par exemple ?

- Oui ! Oui ! Donc, les gilles vont chez leur loueur, donc, la personne qui confectionne les costumes et dans cette maison de confection, ont va leur préparer un costume pour le carnaval.

BP : Et il n'est fait que pour ce gille-là, pour toute l'année, pour toute la vie. Il est fabriqué dans quel contexte ?

- Oui ! donc le gille loue son costume chaque année et reporter son costume, le lendemain du carnaval, donc, le mercredi des Cendres. Et ensuite, ce costume va être loué dans les autres carnaval où il y a aussi ce costume emblématique du gille.

BP : Alors, il y a quelque chose d'autre qui est emblématique du gille… c'est le masque… le masque qui est porté en fin de matinée, c'est ça ?

- Il est porté en fin de matinée, à l'occasion du rondo en face de l'Hôtel de Ville, donc, sur la Grand-Place et à l'occasion de la réception qui est organisée à l'Hôtel de Ville par le Bourgmestre.

BP : Et le masque, ça c'est spécifique à Binche aussi ?

- Oui ! masque de toile cirée, dont l'artisan, ici à Binche, est le seul dépositaire.

BP : Fait là aussi sur mesure ?

- Non ! non ! pas du tout.

BP : Pas sur mesure, le masque ?

- Mais c'est vrai que comme c'est un masque de toile cirée, il va, comme il est assez léger, prendre un peu la forme du visage du gille.

BP : Et ça c'est spécifique à Binche, le masque ?

- Le masque, bien sûr, oui ! On peut trouver des masques de matière plastique ailleurs, mais le masque de Binche n'existe qu'à Binche. Et d'ailleurs, vous ne pouvez pas en trouver dans le commerce. Donc, l'artisan va en fabriquer plus ou moins 350 par an et c'est par le biais de la société de gille. Donc, les sociétaires peuvent acheter auprès de leur société …le masque…

[Source : blogrtbf.typepad.com]


Mer** La pub Very Happy
(Le texte est trop long que pour entrer dans un seul message Emission Matin Première depuis Binche 469720 )

Au plaisir ...



Dernière édition par $€b le Mer 23 Avr 2008 - 12:58, édité 2 fois

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La suite :

BP : Alors, qui peut faire le gille à Binche ?

- Et bien des gens qui sont d'origine binchoise, donc des hommes d'origine binchoise, qui sont domiciliés aussi à Binche. On n'est pas obligatoirement obligé d'être d'origine binchoise, mais il faut en tout cas être domicilié ou avoir été domicilié à Binche. Il faut aussi déjà avoir des parrains qui attestent la connaissance de la tradition. Donc, il y a toute une série de conditions qui sont finalement aussi à géométrie variable, selon les cas.

BP : Et on ne peut faire le gille qu'à Binche… quand on est gille de Binche ?

- Oui ! on ne peut le faire qu'à Binche et si on a fait le gille après ses 18 ans, dans une commune ou dans une autre ville, en dehors de Binche, même si vous êtes domicilié depuis 15 ans à Binche… vous ne pourrez jamais faire le gille à Binche. Il faut vraiment être vierge de tout carnaval autre que Binche.

BP : Alors, le Carnaval de Binche est reconnu comme Patrimoine Oral et Immatériel de l'Humanité, par l'UNESCO. C'était en 2003 ! Est-ce que cela a changé quelque chose… Par exemple, est-ce qu'il y a plus de touristes qui viennent ici à Binche ?

- Je pense qu'au fil des années, c'est vrai que ça change, même pour les gens ici. Ils étaient convaincus déjà, de faire quelque chose d'important pour eux, mais c'est devenu peut-être, quelque chose de plus important encore à leurs yeux, que de participer au carnaval. Maintenant, le problème, peut-être lié à l'UNESCO, c'est la forte médiatisation qu'il y a autour du Carnaval. Alors, c'est un bien, comme un mal aussi.

BP : Une médiatisation qui amène du monde, du monde en plus.

- Qui amène du monde, qui fait aussi que l'acteur, plongé dans cette tradition va peut-être avoir tendance à la figer, à faire en sorte que les contraintes soient plus strictes encore. Donc, essayer de respecter la règle au-delà de la règle.

BP : Il y a des tendances entre fondamentalistes et ceux qui veulent faire évoluer la tradition ?

- Oui ! Oui ! Il y a des tensions quand même.

BP : Qui se manifestent comment. Quelles évolutions pourraient voir le jour, et à l'inverse, ceux qui ne veulent pas qu'elle évolue. Comment veulent-ils la figer ?

- C'est difficile à dire. Peut-être liées à la participation, donc à la possibilité ou pas de faire le carnaval, dès règles qui changent peut-être par rapport à ça, mais c'est difficile de dire comment la tradition va évoluer… C'est tout à fait impossible. Tout ce qu'il faut savoir, c'est quelle doit évoluer, parce qu'une tradition doit vivre, sinon elle meure. Et donc, la figer serait la faire mourir avant l'heure. Et si, justement, des fondamentalistes font en sorte que cette tradition se durcit par ces contraintes, elle ne va plus être en adéquation et en parallèle, en tout cas, avec la vie moderne. Et donc, faire le carnaval n'aura peut-être plus de sens pour les jeunes générations.

BP : Est-ce qu'un autre menace, n'est pas aussi l'alcool. Parce qu'on sait qu'il coule à flot ici. Les gilles boivent du champagne le matin, mais ceux qui viennent au carnaval boivent d'autres choses. Est-ce qu'il n'y a pas un risque que l'alcool viennent un peu noyer la fête ?

- Ca, ça a toujours été. Je pense aux étudiants. Il y avait des marées d'étudiants comme ça, en tablier blanc. Les gilles ne peuvent pas être ivres sur la voies publics. Il y a toute une série de règles : ils ne peuvent pas manger… ET boire en est une des règles. Donc, ne peuvent pas être IVRES. Ils sont très difficilement ivres, parce qu'ils boivent de petites quantités de champagne. Peut-être la journée passant, ils sont plus fatigués… mais ce n'est pas de leur côté que pourrait venir, peut-être, le problème. C'est vrai que si le carnaval devient une grosse guindaille… CA DOIT L'ETRE… parce que l'une des fonctions du carnaval c'est aussi la soupape de sécurité pour l'ensemble de la société. Mais c'est vrai que si cela devient une grosse guindaille, où on ne sait plus pourquoi on vient à Binche, c'est vrai que le manque de respect par rapport au gille, pourrait faire que le gille se démobilise.

BP : Est-ce que les difficultés économiques de la région, expliquent en partie le succès de ce carnaval. Vous parliez de soupape de sécurité tout à l'heure ?

- Peut-être… parce que il est vrai que faire la fête vous donne aussi un sens… Enfin, ça donne un sens, à la vie, ici, de beaucoup de gens, que ce carnaval. C'est important de faire la fête dans des moments de crise économique. Maintenant, d'un autre côté, ça devient de plus en plus cher de faire le gille. Donc, vous devez compter plus ou moins 2000 euros par famille, dépensés. Si il y a plusieurs gilles, 1000 euros minimum et c'est vraiment un tout grand minimum… je crois qu'on est même loin en disant 1000 euros. Donc, si les cafetiers, si tout le commerce autour du carnaval commence vraiment à suivre l'index, là ça risque de poser un problème. La question économique est un problème.

BP : Merci… Le temps nous manque un peu. On va vous laisser au carnaval, puisque manifestement, c'est important aussi et on se retrouve pour Questions-Public… Pascal… avec un autre invité.

PC : Oui, un autre invité. Ce sera Gauthier Dewinter. Il est gille et il est aussi le Président de l'Association pour la défense du folklore binchois. Nous le retrouverons donc dès 08H40.

[Source : blogrtbf.typepad.com]


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A vous les studios ! lol!

Au plaisir ...

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